Pour une mobilisation totale contre les violences et les discriminations envers les femmes, les Femmes Solidaires du Pays Haut, à leur tête Mme Mireille Kadoum, ont bloqué une journée non stop, d’information et de formation pour les animatrices de terrain, avec restauration sur place en la Salle Erckmann-Chatrian à Mont St Martin.

Elles sont venues de toutes les communes de la grande agglomération de Longwy.  Présent à l’ouverture de la séance de travail, Serge De Carli, maire, a apporté son soutien à cette action et à toutes les initiatives que cette association préconise en direction des femmes « en faveur de leur mancipation et de la jouissance de leurs pleins droits et de leurs libertés. » D’ailleurs c’est pour autant qu’il a fait savoir à l’assistance que deux postes viennent d’être créé pour porter la voix des femmes dans la ville de Mont St Martin.

Catherine Eudeline, responsable nationale des permanences d’écoute, juridique et sociale a tenu a précisé que « les points d’écoute et d’information sur les droits des femmes existent dans l’organisation, car c’est le sens même de cette solidarité et de l’action féministe. » Selon les organisatrices de cette journée, les besoins d’information sont tels que l’association Femmes Solidaires s’active sur le terrain sans relâche. L’agenda de travail porte sur le droit dans la vie personnelle à savoir violences, divorce et parties civiles, lois, droits des femmes sans papiers victimes de violences. Autant de points qui seront tranchés au cours cette louable journée.

L’organisation reconnue mouvement d’éducation populaire, possède un réseau de plus de 150 associations locales, avec plus de 25 000 femmes. Femmes Solidaires luttent pour faire reculer le sexisme, et le racisme, les violences, la féminisation de la pauvreté, les discriminations.

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Etaient présents à la cérémonie Philippe RONSSIN, sous-préfet de Briey, Edouard JACQUES, Conseiller du canton, Jean-Marc FOURNEL, maire de Longwy, les membres du Conseil Municipal, Alain Thiery, directeur général des Services, Bruno TROMBINI, directeur de cabinet, ainsi que les membres des associations de locataires : CNL et CLCV.

« Je ne suis pas un homme à me taire. Il est fini d’opposer le quartier Val-St-Martin aux autres (…) Le Protocole en question représente, à notre point de vue, la première étape concrète d'un projet beaucoup plus vaste qui devrait transformer à terme non seulement l'image, mais surtout la réalité du vécu quotidien de tout un quartier, mais aussi de la ville. » a-t-il noté le maire en préambule. Ce présent Protocole qui revêt un caractère novateur, est la résultante de près de 4 années d'études, réunions, discussions… Il pointe la volonté consentie « de vivre dans des conditions urbaines plus en adéquation avec ce qu'une société digne de ce nom est en droit d'offrir à ses citoyens. »

Programme de rénovation urbaine

Il s’agit dans les chapitres du document ANRU de réintégrer le quartier Val-St-Martin dans la ville. De valoriser son image, en procédant à augmenter l’attraction du quartier par une amélioration et un renouvellement de l’offre, au travers d’opérations de dédensification. De favoriser la diversification de l’habitat et l’accession à la propriété. De favoriser le désenclavement du quartier par la création de nouvelles voies et différents aménagements urbains…

Devant ce projet ambitieux, le Préfet a affermi ses « engagements, en tant que représentant d’Etat, délégué territorial et ayant des attaches avec le Pays-Haut. Il en demeure qu’à l’issue des divers rendez-vous les obstacles sont levés. Maintenant, il faut arriver à bout des problèmes de sécurité et de délinquance. Ce Protocole de préfiguration ANRU, dicté par la politique de la ville est l’occasion de me manifester et de rendre hommage aux élus du Pays-Haut, pour ce que vous faites pour la porte de sortie économique. »

Interventions validées

Pour ce faire, différentes interventions sont validées : le traitement prioritaire du secteur des Violettes par la démolition de 90 logements, réhabilitation et résidentialisation des bâtiments collectifs conservés, la transformation de l’ancienne école maternelle en équipement petite enfance. La reconquête du cœur de la ville par la création d’une offre de logements diversifiés. Traitement de la copriorité commerciale des Bleuets, la création d’une maison des citoyens, d’une régie de quartier. Le désenclavement du quartier par la création d’une voie vers Auchan et la requalification des espaces extérieurs du foyer Adoma (Sonacotra) en lien avec cette voie. Et tant d’autres réalisations prévues qui changeront la configuration totale de l’ensemble de la ville.  

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